Maurice dans le top 3 africain du Doing Business 2018
L’île Maurice figure de nouveau dans le top 3 des pays africains où l’économie offre les meilleures conditions pour les affaires. Le classement du Doing Business 2018 a été rendu public fin octobre dernier, par le groupe de la Banque mondiale. Le Rwanda et le Maroc vient compléter le trio gagnant de l’Afrique de l’année 2018 en termes de business.
Les critères d’évaluation du Doing Business
Le rapport Doing Business mesure la réglementation des affaires ainsi que sa mise en oeuvre effective dans 190 pays du monde, et aussi dans quelques villes au niveau régional et infranational. Ce rapport évalue également la protection des droits de propriété, ainsi que leurs impacts directs sur les entreprises, notamment sur les PME nationales.
Il s’agit premièrement de déterminer le degré de réglementation, à travers le nombre de procédures à suivre dans la création d’une entreprise ou l’enregistrement d’un titre de propriété commerciale. Deuxièmement, il est question d’évaluer les conséquences de la réglementation, au niveau des délais et des coûts occasionnés par l’exécution d’un contrat, l’importation/exportation de marchandises ou la réalisation des procédures de faillite. Troisièmement, cela concerne l’étendue de la protection légale de la propriété, telle la protection des investisseurs contre les abus des dirigeants de l’entreprise. Et enfin, il s’agit surtout d’évaluer la charge fiscale pesant sur les entreprises. Sans oublier les différents aspects inhérents à l’embauche des employés.
Un nouveau record atteint dans les réformes africaines
Selon le rapport 2018 de l’institution Breton Woods, les économies de l’Afrique Subsaharienne enregistrent de nouveau, un record dans le nombre de réformes appliquées pour améliorer l’environnement des affaires. Maurice, Rwanda et Maroc ont été particulièrement loué pour les importants moyens qui ont été mis en oeuvre pour faciliter les affaires.
Au Maroc, il a été question d’optimisation du système en ligne pour simplifier le paiement des taxes et impôts. Les procédures requises à la création d’une entreprise ont également été nettement réduites. Un exemple très vite suivi par d’autres pays comme l’Egypte et la Tunisie où d’importantes réformes ont également été observées pour améliorer l’environnement des affaires.
L’Algérie à la traîne
Le cas de l’Algérie est en outre vivement déploré par l’institution Breton Woods. L’économie de ce pays reste très peu diversifiée et souffre beaucoup d’une mauvaise gestion et de corruption. Le pays compte exclusivement sur les revenus pétroliers et gaziers pour survivre.
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