5 points essentiels pour comprendre l’externalisation
L’externalisation, tout le monde en parle, mais très peu en conçoit vraiment la portée. Afin de mieux comprendre l’externalisation, nous allons tenté de répondre à 5 questions les plus importantes et les plus posées sur le sujet.
1. De quoi s’agit-il ?
Externaliser signifie confier des travaux ou des missions à une tierce entité (cabinets spécialisés, entreprises tierces, etc.). Une entreprise choisit souvent d’externaliser des activités secondaires en fonction de ses besoins et moyennant une rémunération versée auprès des intervenants. L’externalisation concerne notamment les activités liées à l’informatique, la production, l’administration, les ressources humaines ou la logistique. Elle permet à l’entreprise de se concentrer davantage sur ses principales activités (ventes, services, etc.)
2. Qui sont les principaux acteurs ?
En termes d’externalisation, on retrouve généralement trois différents acteurs :
- Le maître d’ouvrage
Il s’agit de l’entreprise cliente, la personne morale ou physique qui propose des travaux ou des missions à externaliser.
- Le maître d’oeuvre
Ou le donneur d’ordre, la personne physique ou morale que le maître d’ouvrage a choisi pour réaliser les travaux ou les missions. Il peut engager d’autres entrepreneurs pour exécuter les travaux ou les missions qui lui ont été confiés.
- Le sous-traitant
C’est celui qui va concrétiser les travaux.
Pour réussir une externalisation, ces trois acteurs doivent travailler en étroite collaboration. Le maître d’ouvrage et le maître d’oeuvre conclut le contrat d’entreprise et le contrat de sous-traitance doit obligatoirement inclure le maître d’oeuvre et le sous-traitant. Chaque partie a des obligations envers les autres et sont quasiment interdépendantes. Néanmoins, il arrive que le contrat d’externalisation soit uniquement signé par le donneur d’ordre et le sous-traitant.
3. Quels sont les engagements liés à l’externalisation ?
L’entreprise qui demande à un organisme tiers de sous-traiter des travaux ou des missions, s’engage à lui verser une rémunération fixée au préalable par les deux parties, pour les travaux réalisés.
Le prestataire offshore de son côté, a pour obligation de réaliser les prestations en fonction des délais définis. Il peut également fournir des conseils au donneur d’ordre pour la réalisation des travaux et doit assurer la sécurité des données qui lui sont confiées. Le sous-traitant a aussi une obligation de résultat sauf pour des prestations intelletuelles. Il doit ainsi s’assurer d’atteindre les objectifs définis en amont avec l’entreprise donneur d’ordre, par tous les moyens possibles.
4. Quels sont les différents types d’externalisation ?
Il existe trois types d’externalisation :
- Les achats sur catalogue
Des missions ponctuelles où le sous-traitant doit se plier aux exigences de son client.
- La sous-traitance
L’entreprise confie tout ou une partie de son contrat à un sous-traitant qui travaille sous sa responsabilité. Ce dernier doit se conformer aux directives et spécifications techniques imposées par l’entreprise mais est aussi libre d’engager un autre sous-traitant à son tour. Dans le monde de l’externalisation, on parle surtout de « sous-traitance en cascade ». On dénombre alors deux types de sous-traitance dont la sous-traitance de marché et la sous-traitance industrielle.
- L’infogérance
Il s’agit d’externaliser des activités secondaires non lucratives (secrétariat, accueil, etc.). Dans ce cas, l’entreprise qui externalise dirige toutes les opérations réalisées par le prestataire. Il s’agit d’un contrat de services qui lie deux entités indépendantes.
5. Enjeux et perspectives de l’externalisation
L’externalisation permet à une entreprise de trouver une main d’oeuvre qualifiée et spécialisée. Grâce à l’intervention d’une équipe de spécialistes, les travaux ou les missions confiés à un sous-traitant sont réalisés dans les temps et en toute sécurité. L’externalisation est donc une solution plus flexible et elle permet à l’entreprise de réduire les dépenses liées au recrutement de salariés locaux. De plus, les résultats obtenus sont de bonne qualité et les tarifs d’execution des missions entièrement négociables auprès des prestataires.
En revanche, l’externalisation présente quelques limites incontournables. L’entreprise qui confie une partie ou la totalité de ses activités secondaires à un prestataire offshore perd le contrôle de la technologie moderne. L’externalisation peut également provoquer la méfiance du personnel et donner une image négative à l’entreprise à cause de la précarisation des emplois. Au pire, l’entreprise peut devenir entièrement dépendante du maître d’oeuvre et du sous-traitant.